Le pouvoir
de la craie.
En quelques mots.
On peut ne plus être ado, s'occuper des gosses, avoir du vernis sur les ongles des mains (et sur ceux des pieds), du rouge sur les lèvres, travailler pour gagner sa vie, étendre le linge, faire la vaisselle, payer les factures, pleurer parfois, aimer les hommes, et aussi les femmes, se mettre en robe (même pas trop longue) et craier à genoux sur le trottoir.
L'échoppe
Partante pour un voyage au cœur de mon univers poétique ? Suis-moi dans "L'échoppe". Qui sait, peut-être te viendra-t-il l’envie de mettre mon trottoir sur tes murs.
On y va ?
Photos : Michel Coste
La poésie
descend
dans la rue.
descend
dans la rue.
Retomber en enfance…
… y-a-t-il une chute plus douce ? Munie d'un bâton de craie, je perds l'espace d'un instant ma capacité à être adulte, je retrouve mon écriture d'enfant pour « craier » sur mon tableau noir, le bitume. Là, je joue avec les mots comme on joue avec des balles pour faire de la rue ma cour de récréation. Je lance mes aphorismes aux passants, puis à mes abonnées sur les réseaux sociaux. Ils les saisissent, les interprètent pour jouer à leur tour avec eux.
Photo : DR
Cr(a)ieuse de rue depuis 2017.
Ma démarche est née par un total hasard un beau jour d'avril 2017. Aujourd'hui, je sais qu'elle est venue de ce besoin, au départ inconscient mais impérieux, d'installer un dialogue avec les habitants de mon quartier mais aussi d'être lue du ciel. Ce jour-là, la rue - ma rue - est devenue ma « voix » publique, le palimpseste de ma poésie urbaine.
Photo paon et photo craie bleue et ongles orange : Michel Coste
La craie
comme médium.
Douce, colorée, éphémère,
elle est larme de mes émotions
et l'arme de mes engagements.
comme terrain de jeu.
Là, on joue à la marelle,
on manifeste ses désaccords,
on défile pour crier sa joie
ou sa révolte.
La photo
comme témoin.
Grâce à la photographie sur smartphone,
je fixe l'éphémère pour le partager
plus loin sur les murs des réseaux sociaux
ou sur les tiens.
Écrie-toi. Écris-moi.
Contact